Publié le 19 avril 2023
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Extrait
« Team for the Planet » est une société à but non lucratif qui nourrit de très grandes ambitions : réunir 1 milliard d’euros d’ici 2030 pour lancer 100 entreprises luttant contre le réchauffement climatique. Mehdi Coly, un des six fondateurs, a grandi à Besançon.
La prise de conscience n’a que trois ou quatre ans. Elle a généré quelques changements dans la vie de tous les jours : « J’ai arrêté de manger de la viande, de prendre l’avion pour les loisirs, j’utilise moins la voiture », détaille Mehdi Coly. Sauf qu’à l’échelle d’une planète, ces sacrifices ne sont pas suffisants.
On a pris conscience que notre civilisation allait s’écraser dans un mur.
Mehdi Coly
Voilà pourquoi ce chef d’entreprise basé à Lyon s’est lancé dans l’aventure « Team for the Planet ». Une société à but non lucratif créée par six entrepreneurs issus de domaines très variés. « On a pris conscience que notre civilisation allait s’écraser dans un mur. Les petites choses pour lutter contre le réchauffement climatique ça ne suffit pas. Donc on voit les choses en grand », poursuit-il.
Voir grand, c’est viser le milliard d’ici 2030. Utopique ? Pas tant que ça. En un an, « Team for the Planet » a déjà rassemblé près de 12 000 associés et levé 1,76 million d’euros. « En fin d’année, on sera entre 5 et 10 millions d’euros », estime Mehdi Coly.
Parmi les associés, quelques noms plus connus, comme le président du club de foot de Lyon, Jean-Michel Aulas, ou l’ancien entraîneur de Sochaux, Guy Lacombe , qui nous dit avoir été « séduit par le projet ».
On a une Terre magnifique et on oublie parfois de l’entretenir.
Guy Lacombe
« Je suis un enfant de la campagne, je me sens impliqué par cette cause qui va dans le sens de la vie. Je ne veux donner de leçons à personne mais on a une Terre magnifique et on oublie parfois de l’entretenir », regrette l’ancien entraîneur du FCSM.
Dans le lot, on trouve aussi des associés francs-comtois. Pas une surprise puisque Mehdi Coly est originaire de la capitale comtoise. « Je suis né à Paris mais je suis arrivé à Besançon à l’âge de 12 ans. J’ai été scolarisé au collège Victor-Hugo et au lycée Claude-Nicolas Ledoux », confie celui qui a gardé quelques-uns de ses meilleurs amis en Franche-Comté.
Quelques grosses entreprises commencent à se joindre à l’aventure. Sans que soit jugé leur passé écologique. « Une entreprise ne gagnera pas d’argent en nous rejoignant. Elle ne décidera pas seule non plus, même si elle met plus d’argent que les autres ».
Aucun dividende ne sera reversé tant que l’objectif climatique ne sera pas atteint, quand bien même les innovations seraient rentables. Quant aux dirigeants de la société, ils ne se verseront des salaires qu’une fois atteinte la barre des 10 millions d’euros.
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