Publié le 19 avril 2023
Cet article a été publié dans le journal La Tribune de Lyon le 11/07/2020.
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Extrait
"Team for the Planet”, ça sonne un peu comme un gloubi-boulga humanitaro-bien pensant enfonceur de portes ouvertes. Mais cette initiative lyonnaise tente au contraire d’inventer un nouveau modèle mondial (d’où les anglicismes) pour porter l’innovation dans la lutte contre le dérèglement climatique, et plus précisément l’effet de serre.
Cette SAS à but non lucratif inventée à Lyon et portée depuis janvier dernier par son CEO Mehdi Coly et sa cofondatrice Coline Debayle se donne comme objectif de lever un milliard d’euros pour créer 100 entreprises innovantes sur l’efficacité énergétique, la captation de CO2, la neutralité carbone, et la sobriété énergétique. Concrètement, l’entreprise ne verse pas de dividendes aux actionnaires qui prennent part à son capital, et remplace ainsi le principe de taux de retour sur investissement par le taux de retour pour la planète : 1 action de Team for the Planet (1 €) est égale à 50 kilos de CO2 non-émis (le taux de retour pour la planète). 1 € investi correspond à 1 € rendu à 10 ans (taux de rendement interne) puisque 100 % des bénéfices seront réinvestis dans la création de nouvelles entreprises missionnées.
“On cherche à se faire copier”
Autre principe de base : l’open source, ou l’absence de dépôt de brevet. “On cherche à se faire copier pour diffuser les innovations le plus largement possible,” appuie Mehdi Coly. Team for the Planet change aussi la manière d’investir dans l’innovation, en inversant la chronologie traditionnelle : l’entreprise deviendra majoritaire en premier lieu des entreprises créées avant, une fois le projet lancé sur de bonnes bases dans sa phase d’amorçage, avant de réduire sa participation une fois la rentabilité atteinte.
Aulas, Fiard…
A ce jour, l’initiative a récolté 502 000 euros dont 300 000 à Lyon. Parmi les généreux donateurs, le patron de Visiativ, et du Medef Lyon Rhône Laurent Fiard, le patron de l’OL Jean-Michel Aulas (“quelques dizaines de milliers d’euros” via la holding familiale Holnest), la nouvelle patronne de la French Tech Lyon -Saint-Etienne Emilie Le Goff, Gilles Assollant (Incit’Financement), Aurélie Dantzikian-Franchon (Lamy Lexel)… Autant de “name dropping” utilisé lors de la diffusion d’un événement il y a quelques jours sur Youtbe et la chaine de l’OL, OLTV. Objectif numéro 1 : lever 5M pour créer trois entreprises innovantes le plus rapidement possible. “On ne se donne pas d’échéance, on se fixe un cap que ce soit 3 mois ou un an, l’important c’est d’y arriver et de faire les preuves de concept de nos premières entreprises”, mesure Mehdi Coly.
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