Przedsiębiorczość w służbie kryzysu klimatycznego

Ważne wydarzenia

Comment on évite du CO₂

Ok, c’est important de ne pas crever de chaud dans les immeubles, mais en quoi la solution Cool Roof diminue-t-elle les gaz à effet de serre, me direz-vous ?

Il y a 3 effets positifs de Cool Roof sur les émissions de CO₂:

Éviter d’acheter une climatisation. Dans ces cas là, il y a aura une triple économie de CO₂ : celle liée à la construction et au transport de la climatisation, celle liée à la consommation d’énergie de cette clim, et enfin celle liée aux Gaz réfrigérants (HFC), qui ont un pouvoir de réchauffement 1500 fois pire, en moyenne, que le CO₂
Pour les immeubles déjà équipés de climatisation, il y aura une économie uniquement liée à la consommation d’énergie. Pour les gaz HFC, l’association Dividende Climat investit encore la possibilité de les déduire dans ces cas là, mais ce n’est pas évident car les émissions de gaz HFC par les clims ne sont pas forcément liées à l’intensité de leur utilisation, ou en tout cas d’une façon qui n’est pas facile à mesurer et anticiper.
Limiter l’effet albedo : à grande échelle, le fait que tous les bâtiments d’une ville ou d’un quartier soient équipés de coolroof, pourrait augmenter l’effet albédo localement, et ainsi baisser la température globale. Il pourrait en résulter une baisse de la consommation énergétique globale liée aux chaleurs (mais c’est impossible à mesurer)

En prenant en considération le mix énergétique français (estimation à 98 g éq. CO₂/kWh, selon Scarlat et al. 2022), l’économie réalisée se traduit sur toute la durée de vie du produit (20 ans) , en prenant en compte les 4,1Kg/m2 de CO₂ émis par la production de la peinture : 15 × 0,098 × 20 - 4,1kg = 15 kg éq. CO₂/m2.

Ce montant est très variable selon les zones : il est plus important dans le sud que dans le nord par exemple.

Cette performance sera d’autant plus importante que l’entreprise adressera des marchés à l’international. En effet, le mix électrique de consommation français est l’un des plus faibles en CO₂ dans le monde. En comparaison, celui de l’Allemagne est de 422 g éq.CO₂/kWh. Celui de l’Afrique du Sud approche les 1kgCO₂éq./kWh, la Chine est aux alentours de 766gCO₂éq./kWh, et les Etats Unis 522gCO₂éq./KWh (source ADEME). Chaque m² équipé de Cool Roof peut ainsi éviter environ 120 kg éq.CO₂ (6.0 kg/an) en Europe, 150 (7.5 kg/an) aux États-Unis, 320 (16 kg/an) en Chine, ou encore 460 (23 kg/an) en Inde.

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Comment ça marche

Cool Roof a innové sur plusieurs points : d’abord sur la formule, qui génère un très gros pouvoir réfléchissant et une longue durée de vie, ensuite sur l’installation, où l’entreprise a développé une très forte expertise et enfin sur l’entretien, avec le développement d’un robot pour nettoyer les toits.

Concernant la formule, le principal problème de la peinture blanche auquel Cool Roof s’est attaqué, est la rapidité avec laquelle elle s’encrasse. Le revêtement Cool Roof reste blanc sur une durée de 20 ans.

Au-delà de la durabilité, la réflectivité et émissivité de Cool Roof est plus forte (IRS 113 certifié COFRAC).

D’un point de vue strictement technique, le traitement Cool Roof consiste en l’application de 2 couches distinctes, appelées base coat et top coat.

Chacune de ces couches apportent des propriétés différentes, complémentaires : le base coat correspond au cœur du produit assurant l’adhérence et la réflectivité et le top coat garantit lui la longévité du produit tel un vernis.

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Stade d’avancement

Il y a stade d’avancements parmi les étoiles TFTP : labo, proto, produit.
Cool Roof était au stade produit lors de l’investissement. L’entreprise est reconnue comme le leader français du marché (naissant), son objectif est maintenant de devenir un acteur mondial.

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Oś czasu

Listopada 2013

Premier toit peint, premières expérimentations

Stycznia 2015

Conception de la méthode d'application du revêtement

Marca 2016

Création de la formule Cool Roof capable de durer 20 ans

Kwietnia 2021

Investissement de TFTP

Października 2022

Création de la formule open source simplifiée pour les particuliers

Maja 2023

Création de la formation des applicateurs partenaires

Grudnia 2023

R&D du robot nettoyeur

Lutego 2024

Création de la formation « Applicateurs Agréés »

Zespół

Louis Cabaud Directeur général

Cofondateur

Les huîtres, les toits blancs, et quelques degrés en moins dans les bâtiments : l’histoire de Louis Cabaud
Faut-il nécessairement faire preuve d’imagination pour lutter contre les effets du réchauffement climatique ? Pas nécessairement. On peut utiliser des moyens vieux comme le monde, ou presque. Par exemple peindre les toits en blanc. Les Grecs de l’Antiquité et de nombreux autres peuples l’ont fait durant des siècles, bien avant notre ère : cela permet de réfléchir une partie du rayonnement solaire et donc d’avoir moins chaud à l’intérieur des habitations. Cette technique est d’ailleurs encore utilisée dans de nombreuses régions du monde…
… et récemment, la France s’y est mise, sous l’impulsion de certaines entreprises comme Cool Roof. Louis Cabaud, le DGA, rappelle que, sur le principe, on n’a rien inventé : “On utilise une R&D qui a plus de 2500 ans !” Il serait toutefois un peu injuste de dire que Cool Roof n’a pas innové. “Le procédé dont on s’est inspiré vient initialement de la NASA” précise Louis Cabaud. “Il était notamment utilisé pour la fabrication de tuiles thermo-réflectives qui recouvrait les navettes spatiales”
Frédéric Lachèvre, qui deviendra le fondateur de Cool Roof, observe cette technique lors d’un voyage aux États-Unis en 2012. De retour en France, il s’associe à Ronand Caradec et Roland Soun. Tous trois ont en commun le fait de vouloir consacrer temps et argent dans la lutte contre le réchauffement climatique. En 2015, ils se lancent dans le développement d’un revêtement qui, appliqué sur les toits, joue le même rôle que les peintures blanches de jadis. Avec une petite contrainte en plus : ajouter des huîtres dans le procédé de fabrication. Oui oui, des huîtres…
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Sept à huit degrés de moins dans un bâtiment
“C'est qu’il faut penser chimie !” explique Louis Cabaud. “La peinture est composée d’une charge, d’un liant et d’un pigment. La charge est généralement composée de calcaire. Il faut l’extraire, ce n’est pas l’idéal… mais il se trouve que les coquilles d’huîtres sont riches en calcaire et que la France est à la fois productrice et consommatrice, bref c’est du recyclage et du circuit court !.” En Bretagne, il n’est pas difficile de s'approvisionner. Le revêtement ainsi produit par Cool Roof est efficace : “S’il fait entre 30 et 35 à l’extérieur, la membrane bitumeuse d’un bâtiment peut monter à plus de 70 degrés. Grâce à notre revêtement, elle reste à 35 degrés. Cela permet de refroidir l’intérieur du bâtiment de sept à huit degrés.”
Louis Cabaud a souhaité rejoindre Cool Roof justement pour ce que cette entreprise apporte, socialement et écologiquement. Il a pris le train en marche, en bondissant dans le wagon de la direction début 2024. Mais il était déjà au fait des activités de l’entreprise : “Avant, j’étais dans une filiale commune de la Caisse des Dépôts et Consignations et du groupe La Poste, spécialisée dans la transition énergétique des grands parcs de bâtiments tertiaires. Je travaillais dans cet écosystème et je connaissais Cool Roof.”
Lorsque l’opportunité se présente, il n’hésite guère : “J’ai 56 ans, et professionnellement, je suis plus proche de la fin que du début, mais cette entreprise porte des valeurs qui me correspondent, et c’est un secteur d'activité que je connais bien. J’ai tout de suite pensé que je pouvais apporter quelque chose de nouveau au sein de l’équipe dirigeante. Quand j’ai rencontré les trois fondateurs de Cool Roof, on a tout de suite mesuré notre complémentarité et notre envie de travailler ensemble.”
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Un million de mètres carrés peints par Cool Roof
Si Louis n’est finalement à bord de ce navire-là que depuis un peu plus d’un an, on pourrait penser qu’il est lui aussi fondateur de l’entreprise tant il parle avec précision de la solution développée : “Grâce au revêtement, la résistance thermique est faible. Les bâtiments ont moins besoin d’être climatisés. On efface 36 kg d’équivalent CO2 par mètre carré traité et 20 kW de climatisation. Cela permet de consommer moins d’électricité. Nos clients sont conscients des économies potentielles et c’est une des raisons pour lesquelles ils font appel à nous. Notre crédo, c’est l’impact, qu’il soit économique, environnemental ou sociétal.”
Les clients justement, qui sont-ils ? “On ne travaille qu’en BtB” précise Louis. Comprendre ; la grande distribution, les acteurs de l’industrie agroalimentaire ou de la logistique, du secteur cosmétique… sans oublier les data centers, très gourmands en climatisation et dont les gestionnaires sont forcément intéressés par des solutions comme celle que propose Cool Roof. Outre les gains financiers, les clients sont intéressés par le confort supplémentaire dans les bâtiments : sept degrés de moins sans climatisation, ce n’est pas rien et selon Louis, cela contribue à une qualité de vie au travail qui permet d’attirer les talents.
Le revêtement permet aussi de protéger davantage les toitures et d’augmenter leur durée de vie. Autre avantage : la solution contribue à se mettre aux normes environnementales. De quoi forger la réputation et le succès de Cool Roof, qui embauche désormais quarante personnes, dispose de plusieurs laboratoires et a fêté il y a peu son millionième mètre carré peint. Team for the Planet a investi 500 k€ dans l’entreprise en 2022. De quoi développer l’activité plus vite.
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Un bourlingueur amoureux de la nature
Et Louis là-dedans, qu’a-t-il trouvé ? D’abord du sens, comme on le disait plus haut, et comme il le précise : “Je suis un bourlingueur, un aventurier de l’entreprise. Ma vie, c’est des histoires d’engagement. Je suis un mec d’impact, il me faut des valeurs et des actions à très forte valeur stratégique.”
Cela se retrouve dans son parcours. Louis est passé par bon nombre d’entreprises : “Toujours dans la techno… Petit à petit, je suis arrivé à l'entrepreneuriat. Avec des amis, on a monté une boîte de conseils pour accompagner les starts-up dans leur développement, en France et en Asie.” Dans sa formation, sans surprise, on trouve l’EM Lyon. Mais le côté “pro” ne suffit pas, loin de là, à définir l’actuel DGA de Cool Roof. Louis Cabaud, c’est également une enfance dans une campagne profonde et reculée, des parents érudits, intellectuels mais qui cultivaient leur jardin.
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Un côté voltairien ? Peut-être, mais ce n’est pas seulement une image : “Mes parents étaient précurseurs. Ils ont choisi de quitter leurs très belles situations professionnelles à Paris pour vivre au fond de la campagne, au milieu des bois, des moutons, des vaches. Ils ont reconstruit une vie professionnelle dans cet environnement…Nous cultivions un grand potager qui nourrissait toute la famille, Nous faisions du bio sans le savoir.” Il en reste nécessairement quelque chose : Louis, fan de technologie, conserve un lien fort avec cette nature dans laquelle il a passé ses premières années. Il en garde aussi autre chose : de la sérénité, l’art de faire confiance et de faire pousser les plantes, mais aussi les talents. Au sein de Cool Roof, il tente de distiller cette vision : “Ce qui me guide, c’est d’entraîner les gens derrière moi. Je manage de cette manière. Toute ma vie, j’ai rencontré des gens qui m’ont fait confiance et qui m’ont inspiré. C’est à mon tour d’être inspirant.”
Avec chaque client, il a le souci du détail : “Tout démarre par une étude : on fait une simulation thermique et dynamique, et on mesure quels sont les gains potentiels en termes d’économies et d’effacement de CO2. Il arrive que l’on refuse d’intervenir : on ne travaille que pour des gains sûrs pour nos clients.” Selon les résultats, Cool Roof propose un plan d’action global : pose du revêtement, entretien pour que la solution reste efficace, et traitement des données. Une datavisualisation permet de mesurer les résultats obtenus. Et Cool Roof, sous la houlette de Louis, ne cesse d’améliorer sa solution. Prenez l’entretien du revêtement par exemple : il est consommateur d’eau potable. “On a donc monté un laboratoire de robotique.” L’objectif : créer un engin capable de nettoyer le revêtement de manière autonome, uniquement grâce à l’eau de pluie. “La nature nous donne ce qu’il faut” note Louis avec malice. “Il nous appartient d’être malin et d’en profiter au mieux.”
“On a toutes les raisons d’être optimiste.”
On est tout de même assez loin, finalement, de la solution utilisée par les Grecs de l'Antiquité. Mais comme s’il n’oubliait pas que tout cela vient de loin et qu’on ne fera rien sans la nature, Louis se ressource, se reconnecte dans cette campagne qu’il aime tant : “J’habite en Touraine, au sud de Chinon, proche de la ville de Richelieu, dans une maison chargée d’Histoire, en pleine campagne. Je jardine, j’entretien ma maison, j’aime faire mes confitures. J’ai un poulailler à construire, c’est mon problème du moment, ça libère le cerveau.” Il cultive et se cultive : “En ce moment, je lis Les Yeux de Mona.” Et les rapports du GIEC, bien entendu, mais en dépit d’un alarmisme de plus en plus prégnant, Louis ne désespère pas : “Je suis un grand optimiste, et personne ne pourra m’enlever ça. D’ailleurs, si on prend un peu de hauteur, on se rend compte qu’on a toutes les raisons d’être optimiste.”
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Le DGA de Cool Roof évoque à cet égard la prise de conscience et le travail jeunes générations, les initiatives qui naissent dans le monde de l’entreprenariat et des associations… “Il y a énormément d'engagement. Entre les approches utopistes et l’activisme parfois critiquable, il y a une voie pragmatique qui fait avancer les choses. Les grands groupes comprennent que le green washing n’est plus acceptable.” Encore une fois, Louis fait part de sa confiance en l’être humain : “L’homme est d’une résilience extraordinaire. En France notamment, il faut être conscient de notre génie. On a une capacité à inventer, à se remettre en cause, on est capable de créer et de développer des boîtes, évidemment en râlant, Mais on vit dans un pays fantastique. Si on veut, on peut y vivre très heureux.”
Pour ce qui est de vivre heureux, Louis semble avoir trouvé la recette. D’abord profiter de sa famille, et il sait de quoi il parle, lui qui est père de six enfants, grand-père de quatre (bientôt cinq). Ensuite, travailler beaucoup, mais pour le bien commun. Sur ce point, le DGA de Cool Roof raconte une anecdote : “Un jour, ma petite-fille de six ans m’a demandé ce que je faisais comme métier. Difficile de répondre simplement, je suis resté un peu muet. Alors mon fils, son papa lui a expliqué que son grand-père essayait de réparer la planète.” Cette seule pensée permet sans doute d’attaquer chaque journée du bon pied. Et de se dire que chaque mètre carré de toiture traité permet de redonner à notre bonne vieille Terre un peu de sa vitalité d’antan.

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Roland Soun Cofondateur

Frederic Lachevre Cofondateur

Ronan Caradec Cofondateur

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Note d'investissement Team for the Planet
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Często zadawane pytania

De quoi est composée la peinture ?

Dans cette peinture on retrouve certains éléments "classiques" d'une peinture comme du polymer ou du dioxyde de titane.
Pour le moment, il n'est pas possible de se passer de ce type d'ingrédients pour faire une peinture réflective performante.

Pour réduire les besoins en dioxyde de titane, la peinture de Cool Roof France incorpore de la poudre de coquille d'huitres, un ingrédient 100 % naturel. Le calcium vient agir comme agent réflectif.

Et en hiver ?

L’incidence du soleil est moins importante en hiver du fait de sa position plus basse que le reste de l'année.

Sachant qu’un bâtiment dispose de 5 façades, les rayons du soleil agissent différemment durant cette saison, sur la thermie du bâtiment. La chaleur arrive plutôt par les fenêtres que par le toit.

Conséquence : les pertes de chaleur par le toit sont minimes en cette saison.

Sur la totalité de l'année, le bilan énergétique est très largement positif vu les économies de climatisation réalisées en été.

Peut-on appliquer la solution Cool Roof de Cool Roof France sur les murs ?

Comment ça fonctionne ?

Plusieurs interactions ont lieu lorsque le rayonnement du soleil frappe la toiture. Une partie du rayonnement est réfléchie. L’autre partie du rayonnement est absorbé par la toiture, ce rayonnement va ensuite être réémis :

Vers l’intérieur du bâtiment
Vers l’air environnant
Vers l’atmosphère

Concrètement, dans le cas d’une toiture sombre standard i.e. membrane bitumineuse, la quasi-totalité du rayonnement solaire est absorbée et va chauffer à la fois l’atmosphère, l’air environnant et l’air à l’intérieur du bâtiment. Le toit lui-même s’échauffe : en été, on avoisine facilement les 60 °C-70 °C et on peut atteindre jusqu’à 80 °C.

Dans le cas d’une toiture avec Cool Roof, le rayonnement solaire est en grande majorité réfléchi et ne participe ainsi en rien au réchauffement. Le peu de chaleur absorbée est réémise sous forme d’infrarouge lointain. Les apports de chaleur, en particulier dans le bâtiment, sont donc minimes et le toit reste proche de la température ambiante. Pour une toiture en membrane bitumineuse à 70 °C, nous avons une température de surface comprise entre 30 et 35 °C avec Cool Roof.

Quelle est la différence avec une peinture blanche classique ?

Le rayonnement solaire est composé d’environ 5 % d’UV, 4 5% de lumière visible (les couleurs) et de 50 % de rayonnement infrarouge. Pour un effet cool roof optimal, il est donc nécessaire de réfléchir aussi bien la lumière visible que les rayons infrarouges. La couleur blanche ne donne donc d’information que sur la réflectance dans le domaine du visible.

Par ailleurs, pour atteindre une baisse appréciable de la température intérieure, il est nécessaire d’utiliser une solution durable. Une peinture blanche classique ne résistera pas aux intempéries, se dégradera rapidement sous les UV et s’encrassera fortement. C’est la raison pour laquelle la solution Cool Roof France est composée de deux produits complémentaires, le BaseCoat et le TopCoat, permettant d’atteindre des résultats bien supérieurs à ceux d’une peinture blanche classique. L’association de ces deux couches permet d’assurer une bonne adhérence, de hautes performances thermo-réflectives et de les conserver dans le temps grâce à des propriétés anti-encrassement et anti-UV.

Est-ce que le Cool Roof de Cool Roof France impacte la qualité de l’eau i.e. pluviale ?

Le cool roof a-t-il une influence sur les panneaux photovoltaïques ?

Deux effets principaux sont constatés : Effet #1 Réduction de la température de la surface du toit : Un panneau solaire perd 0,5 % de puissance par degré au-dessus de 25 °C. Le revêtement cool roof réduisant considérablement la température subie par le panneau, il permet d’augmenter jusqu’à +10 % la puissance générée par le panneau par rapport à un environnement “classique” (source : étude de l’université de Melbourne “Impact of CRP on PV Energy” Generation p231) Effet #2 Augmentation du rayonnement réfléchi (albedo) : Sur modules monofaces : un panneau solaire capte non seulement le rayonnement direct du soleil, mais aussi le rayonnement réfléchi (albedo) par les surfaces alentour (toits, sols, murs, etc.). Dans une étude de l’université d’Édimbourg sur le rendement de panneaux verticaux, il est estimé que si 25 % de la surface au sol était “peinte en blanc”, le gain de productivité des panneaux serait de +48 %. Sur modules bifaciaux : contrairement aux modules monofaces, ces nouveaux modules “bifaciaux” captent également le rayonnement réfléchi en sous-face du panneau. Ainsi, plus l’environnement et le support du panneau est réfléchissant, plus le rendement du panneau sera élevé. Augmentation jusqu’à 25 % du gain de bifacialité !

La solution Cool Roof de Cool Roof France est-elle étanche ?

La solution cool roof n’est pas une solution d’étanchéité. En revanche, notre solution est imperméable à l’eau liquide. En effet, elle a été testé par un laboratoire externe selon la norme NF EN 1062-3 et a été classé W3 selon DTU 42.1, classe la plus étanche. De plus, la solution Cool Roof est perméable à la vapeur d’eau (testé selon la norme NF EN ISO 7783-18 et classé V2 selon DTU 42.1), ce qui est une propriété importante dans certaines applications pour éviter les problèmes d’humidité dans les bâtiments (propriété de perspirance des murs préservée).

Toit végétal ou toiture fraîche, que choisir ?

Il existe plusieurs publications scientifiques à propos de la comparaison cool roof / green roof et sur la question de protection contre la chaleur, une étude très récente monte que le cool roof est plus que les green roofs (cf. : https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2024GL109634?mc_cid=3090b90abd&mc_eid=8cef0ad03a). Sachant que ces études se basent sur des technologies de cool roofing bien moins performantes que le revêtement Cool Roof France. Ensuite vient la question importante du ROI, car le toit végétalisé va coûter bien plus cher à installer, peut nécessiter une révision de charpente du fait de son poids, et suppose un entretien conséquent.

Quel taux de rendement interne (TRI) attendre pour l’installation d’un cool roof ?

Remplacer une toiture traditionnelle par un système de toiture froide représente un investissement. Mais le prix initial s’avère rapidement compensé, à la fois par les économies d’énergie importantes mais aussi la réduction des besoins d’entretien.

Le TRI est donc très favorable et l’exemple du E.Leclerc de Quimper est éloquent

“Pack service” = application à 18 €/m² puis maintenance annuelle 2 €/m² pendant 10 ans avec :

Toiture initiale : 7 000 m², bac acier sandwich bicouche bitumeux 1988
Date de pose du revêtement élastomère Cool Roof France = juin 2015
Investissement initial = 18€/m² = 126k€ pour 7 000 m² soit donc 13 k€/an d’amortissement sur la durée de vie du produit (10 ans)
Économie de consommation annuelle observée est de 20 k€/an
Économie liée au coût du kWh (en considérant une augmentation annuelle de 3 %)
Économie liée au coût de maintenance du toit (1 k€/m²/an = 7 k€)
Création d’un coût de maintenance (1,5 €/m²/an pour un contrat classique, 2 €/m² pour un contrat “pack service” indiqué ici par Cool Roof France qui garantit 100 % de l’efficacité du dispositif)

Outre le TRI, le revêtement Cool Roof France offre également une rentabilité très rapide avec un ROI de 3,5 ans en moyenne … Dépendant grandement bien entendu du prix de l’énergie.

il y a des PFAS dans votre peinture, non?

Oui, il y en a ! Mais on ne va pas vous les faire bouffer au petit déjeuner !!

Tiens, pendant qu’on parle d’Arkema, faisons un petit saut dans le temps. À la fin des années 2020, et encore récemment en 2024, des organisations environnementales ont mis en avant les dangers des PFAS pour la santé humaine. Il se trouve que le topcoat produit par Arkema en contient (sachant que le terme PFAS s’applique à environ 10 000 substances différentes dont les caractéristiques sont très variées).

Le produit concerné dans la formule de coolroof est le topcoat, qui contient du Kynar, un produit fabriqué par Arkema et dont le rôle est d'augmenter la longévité de la peinture.

Nous avons voulu savoir quel était l’impact de ces produits.

En synthèse, ce que nous avons appris :

Déjà, pour le moment, le Kynar est la seule solution qui permette d’assurer une longévité à la peinture, et ainsi de rendre réellement possible le coolroofing. Il est présent dans les applications industrielles qui nécessitent une haute performance de durabilité telles que les batteries lithium-ion, les équipements de production de semi-conducteurs haute pureté, les coatings architecturaux durables.

Le Kynar, une fois appliqué sur le toit, ne s’écoule pas, même en cas d’intempérie, et ne termine pas dans la nature. Une étude a été faite sur les cours d’eau environnant une installation coolroof et aucune substance toxique n’a été détectée.

Le Kynar, fabriqué à l’aide de surfactants non-fluorés, non-persistants depuis 2008, répond aux critères discutés par l’OCDE caractérisant les “polymers of low concern”, avec un profil (éco)tox favorable. Ils ne sont par ailleurs ni biodisponibles ni mobiles.

Le Kynar n’est pas en contact avec des êtres humains ou des animaux puisqu’il reste “collé” dans le revêtement. Il n’y a donc aucun risque pour la santé humaine ou animale au niveau du revêtement sur le toit.

La problématique qui demeure est celle de la fin de vie. Lorsque le toit est démonté, si la peinture est incinérée, le Kynar va être intégralement détruit. En revanche, la problématique qui demeure d’après l’état actuel des connaissances est celle du cas où les déchets seraient enfouis. Dans ce cas, il est possible qu’une pollution ait lieu, car on ne maîtrise pas les conditions d’interaction entre les déchets enfouis et les sols. Or, Coolroof n’a pas la capacité à influer et encore moins à garantir la fin de vie des toits.

La problématique est donc identifiée, et Coolroof investit dans la recherche-développement (avec le recrutement d’une directrice technique dont c’est la mission principale) pour trouver une alternative qui garantira la même longévité mais avec un produit différent.

Quel est le bilan environnemental de la solution Cool Roof ?

Dans les zones à fort ensoleillement, peindre des toits en blanc est une pratique courante pour remédier à l’absorption du rayonnement solaire. Mais les peintures conventionnelles résistent rarement au-delà de 5 ans : elles perdent leur “réflectivité” avec l’apparition de salissures et micro-champignons et l’intensité des rayons UV les dégradent en les rendant poreuses. D’un point de vue bilan environnemental, refaire régulièrement un revêtement dégradé annule les avantages de la réflectivité. Le revêtement de protection transparent à base de résine Kynar Aquatec® de Cool Roof France, permet de conserver la blancheur du revêtement quasi-intacte pendant plus de 20 ans avec très peu d’entretien. Cette surcouche agit comme un vernis : l’eau de pluie glisse et lave naturellement les salissures qui accrocheraient sur une peinture blanche traditionnelle. Des instrumentations de toits recouverts de notre base coat et protégés par un top coat à base de Kynar Aquatec® ont démontré que le coût énergétique global lié à la climatisation du bâtiment ainsi protégé peut être réduit de 15 à 30 % pendant 20 ans. A noter que le procédé cool roof a été reconnu par le GIEC comme l’une des solutions les plus rapides et les moins coûteuses pour atténuer le changement climatique. Les produits Cool Roof France ne contiennent aucun élément toxique et le laboratoire de la société travaille sur de nouveaux développements dont le remplacement de certains composants i.e. carbonate de calcium par des produits biosourcés comme des coquilles d’huître. Également, comme déjà évoqué, une FDES (Fiches de Données Environnementales et Sanitaires) Cool Roof France a été vérifiée et est disponible pour les produits Cool Roof France, FDES présentant des résultats d’ACV “Analyse du Cycle de Vie” (et autres informations sanitaires) nécessaires au calcul de la performance environnementale (Moins de 4kg CO₂eq/m²).

Quelle est l’influence du cool roof en période hivernale ?

L’influence du rayonnement solaire sur la température du bâtiment diffère selon les saisons. En hiver, le soleil est plus bas qu’en été : la toiture sera donc moins exposée et la majorité de l’apport thermique sera dû aux murs et aux fenêtres (et ce, d’autant plus lorsque la toiture est plate). De plus, le rayonnement est moins intense en hiver (couverture nuageuse plus fréquente, rayonnement moins énergétique).

Des études externes, ainsi que nos retours d’expériences, montrent que l’influence du cool roof sur la consommation énergétique pour le chauffage en période hivernale existe dans une mesure négligeable et est largement compensée par son influence positive en été sur la consommation de la climatisation. Le bilan énergétique annuel est donc favorable à l’installation du cool roof.

Par ailleurs, il est possible de maximiser la fraîcheur tout au long de l’année en appliquant le cool roof sur les murs, par exemple dans le cas d’entrepôts ou de réfrigérateurs.

L’application du Cool Roof de Cool Roof France permet-elle de bénéficier de CEE ?

Les solutions de toits réfléchissants durables Cool Roof France sont développées à base de Kynar Aquatec d’Arkema et en partenariat Aximum, filiale du Groupe Colas. Elles sont inscrites dans le dispositif des CEE (Certificat d’Economie d’Energie) mis en place par le Ministère de la transition écologique et sont donc reconnues par les pouvoirs publics français comme véritable solution de performance et de pérennité en matière de réduction de consommation d’énergie. Être inscrite au dispositif CEE constitue, pour cette solution durable de cool roofing, une reconnaissance de la performance de la technologie et de l’efficacité énergétique de ces systèmes de revêtement de toiture. Elle offre ainsi un levier financier aux propriétaires et exploitants de bâtiments avec système de climatisation, à usage commercial ou de stockage, en France et à l’étranger pour inciter les projets d’efficacité énergétique. Chaque partenaire cité ci-dessus a ainsi apporté l’expertise de son domaine, à savoir : Cool Roof France a mis au point des techniques applicatives de haute qualité et durabilité. Aximum a amené son expertise technique au service de la formulation et son savoir-faire de fabricant de revêtements extérieurs à forte valeur ajoutée. Arkema fournit la résine Kynar Aquatec, une résine sans solvant qui permet de garantir la blancheur et la réflectivité des peintures.

Comment se déroule l’application ?

Historia

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Et si nous laissions Fred Lachèvre, un des cofondateurs de Cool Roof France, nous raconter l'histoire.

“En 2012, alors que j’étais en vacances à New-York, je vois totalement par hasard 3 mecs en train de peindre des toits en blanc”. Curieux, en rentrant à l’hôtel, je commence à regarder “white painting New York” et je me rends compte que Bloomberg (l’ancien maire de New-York), finance des associations pour faire du coolroofing, c’est-à-dire pour rafraîchir les habitations grâce au réfléchissement des rayons du soleil.

En rentrant en France, j’en parle avec Ronan, mon électricien. Je lui dis : “J’ai vu un truc à New-York, c’est extrêmement intéressant. Il faudrait qu’on voit si ça existe en France.”

Assez rapidement, on s’est rendu compte que non, ce mouvement n’existait pas en Europe.

Alors on a commencé à explorer. On a d’abord rencontré des gens qui nous ont expliqué le principe de l’effet albédo. Mais nous, on était du secteur du bâtiment (Fred est maître d'œuvre), alors on savait que les difficultés pouvaient venir de la durabilité des peintures. Personne n’était capable de nous dire si le fait de peindre un toit en blanc pouvait durer dans le temps ni quel effet exactement cela pouvait avoir. Alors, comme on est un peu basiques, on s’est dit : “on va essayer”.

Comme Fred disposait d’un toit, les deux amis commandèrent des peintures blanches d’un peu partout.; Ronan, lui, avait des sondes pour mesurer la température sur les différentes surfaces peintes. C’est comme ça qu’ils ont commencé à mesurer le coefficient de réflexion.

Pour le dire clairement, l’équipe a fait chou blanc sur ces premiers tests. Pour vous dépeindre la situation de façon claire : les peintures avaient un coefficient de réflexion assez faible et surtout elles s’encrassaient au bout de quelques semaines ou mois, ce qui diminuait leur pouvoir réfléchissant assez rapidement.
Loin de voir tout en noir, Ronan et Fred décident de monter un laboratoire de fortune.

“Nous, au sein de cet écosystème, on a apporté le côté entrepreneurial : il y avait beaucoup de monde qui travaillait en laboratoire et faisait des publications sur les sujets de coolroofing ; on s’est dit : on va faire un toit et on va itérer.

On a investi 50 000 € en fonds propres. Très rapidement, on a embauché des gens qui venaient de la chimie.”

Cool Roof France a pu exister parce qu’on était (avec Rolland, qui a rejoint l’aventure entre temps), 3 actionnaires patients et qui pouvaient investir un peu d’argent sans avoir besoin de se rémunérer (les fondateurs n’ont jamais été salariés de Cool Roof France). Comme on avait accompli des choses par le passé, les gens nous ont suivi (on a des cheveux gris)...

Pendant ce temps, aux États-Unis, le marché du coolroofing s’est effondré aussi rapidement qu’il avait émergé. La raison, c’est le manque de vision des acteurs, qui ont préféré faire travailler de la main-d'œuvre étrangère à 3 dollars de l’heure, quitte à repeindre tous les 3-4 ans, plutôt que de travailler sur la qualité de la peinture. Le problème, c’est que même en revenant peindre régulièrement, l’encrassement diminue la performance trop rapidement et les économies d’énergie ainsi que le confort d’été ne sont plus au rendez-vous dès les premiers mois.

Quand nous avons commencé à parler de notre projet dans l’écosystème, Arkema est rapidement venu nous voir (dès 2015).

Ce qu’il fallait résoudre, c’est la question des UV. Les UV détériorent la chaîne moléculaire de la peinture, c’est pour cette raison qu’il y a des anti UV dans tous les produits exposés au rayons du soleil, comme les sièges de voitures.

Ce qu’Arkema nous a permis d’améliorer dans notre formule, c‘est la durabilité. Ils disposent d’installations de test appelées “chambres de vieillissement”. Ce sont des installations qui permettent de faire vieillir artificiellement les peintures. Mais il y avait encore mieux. Arema avait testé le top coat (la partie supérieure de notre formulation) sur une structure réelle qu’on a pu voir. Ce top coat tient depuis 25 ans et on a pu voir qu’il ne détériore pas ce qui est dessous.

À cette époque, on apprend en faisant. Par exemple, on ne savait pas comme aujourd’hui composer avec la météo avec suffisamment de précision. En 2015, nous peignons le toit d’un Leclerc à proximité de nos bureaux. La pluie tombe trop tôt, et la peinture se répand dans la rivière située à proximité. On était catastrophés, on voyait la rivière blanche par endroit.

On demande à un laboratoire d’effectuer des analyses toxicologiques. C’est avec un grand soulagement qu’on constaté qu’il n’y avait rien de toxique.

(Nb : il y a un produit faisant partie des fameux PFAS, cf. la partie questions/réponses pour tout savoir là-dessus)

Pour augmenter le pouvoir réfléchissant, nous avons ajouté dans la formulation des coquilles d'huîtres. Il ne s’agit pas d’un composant essentiel, néanmoins il permet d'augmenter encore l’effet albédo et dans ce domaine, chaque degré compte car lorsqu’il fait 35 °C, le moindre degré en moins est apprécié par les occupants d’un bâtiment.

À partir de là, nous avions une proposition de valeur irrésistible pour beaucoup de clients : baisser la température, réduire le coût énergétique du bâtiment, le tout avec un investissement rentabilisé sous 4 à 6 ans selon les régions et les bâtiments : nous avons pu commencer à exploser.

De chantier en chantier, nous apprenons à maîtriser les processus d’application. Par exemple, au début, nous montions sur les toits avec d'énormes seaux de peinture.
Aujourd’hui nous fonctionnons avec des pompes qui amènent la peinture en haut du toit en laissant le stock en bas. Plus rapide, moins compliqué et moins dangereux pour les équipes à mettre en œuvre.

En ce moment, nous travaillons sur un robot nettoyeur qui permettra de diminuer considérablement les coûts de maintenance liés au nettoyage régulier du toit.

Assez rapidement, on s’est rendu compte du pouvoir médiatique de cette innovation. En 2 ans, nous avons bénéficié d’au moins 290 publications. On a littéralement créé un nouveau marché, c’est complètement fou dans un secteur (le bâtiment) où les acteurs ne veulent de nouveauté.

Maintenant que Fred nous a raconté le “avant TFTP”, nous allons pouvoir raconter notre rencontre.

En 2021, Cool Roof France est venu peindre le toit d’un bâtiment “Boulanger” dans une ville du sud de la France. Ce bâtiment ne disposait pas de climatisation. Dès le premier été, les températures sont montées très, très haut (plus de 40 °C à l’ombre). En face de ce bâtiment, il y avait un magasin concurrent, lui aussi sans clim’, mais aussi sans coolroof. En plein mois de juillet, il faisait tellement chaud à l’intérieur que les salariés du magasin concurrent se sont mis en grève, exerçant leur droit de retrait. Cette anecdote résume à elle seule l’utilité environnementale et sociale de Cool Roof France.

Maintenant, revenons quelques années en arrière.

Nous sommes en 2018. Team for the Planet n’est alors qu’un projet en gestation. Nicolas Sabatier et Laurent Morel se rendent sur le salon Pollutech de Lyon et rencontrent sur leur stand les fondateurs de Cool Roof France. L’innovation leur tape immédiatement dans l'œil pour sa simplicité et sa capacité d’impact. Il faut dire qu’à cette époque, nous étions focalisés sur le fait de lister les projets qui pourraient être emblématiques de ce que nous entendions par “innovation”.

En effet, dans le milieu des militants écologistes ou dans celui des collapsologues et des adeptes de la sobriété, l’innovation est souvent vue comme illusoire (car la technologie ne sauvera pas la planète) ou alors elle doit être très “low tech” et permettre aux êtres humains de vivre dans une société totalement différente de l'existante.

À l’inverse, dans le milieu “start-up”, l’innovation est souvent vue comme une technologie et souvent une très haute technologie dont la finalité est d’entretenir l’espoir d’une croissance infinie dans un monde capable de réduire ses émissions de CO₂.

La vision de TFTP est qu’il faudra de l’innovation, quel que soit le modèle de société adopté, pour pouvoir faire face au défi climatique. Et Cool Roof France colle bien à cette définition. Nous aurons toujours besoin de bâtiments et le monde, quoi qu’il arrive, va continuer à se réchauffer pendant les 50 prochaines années au moins. Or, ces bâtiments, il faut les garder à une température viable l’été et, pour cela, il faut absolument limiter l'absorption de la chaleur par le toit.

Alors, en rencontrant les fondateurs de Cool Roof France, nous avons pu alimenter notre liste d’exemples d’innovations pertinentes pour le climat.

À cette époque, Cool Roof France était déjà lancée depuis 3 ans, structurée et pilotée par 3 excellents profils entrepreneuriaux. Team for the Planet n’était donc pas en mesure d’apporter de réelle valeur ajoutée, d’autant que nous n'avions pas encore levé de fonds.

Moins de 3 ans après, la situation a évoluée. TFTP dispose de ressources financières (9 M€ levés), d’une capacité de communication puissante, d’un modèle de massification novateur via l’utilisation de licences libres et rassemble une communauté de près de 50 000 actionnaires. Autant d'atouts qui donnent à Team for the Planet la capacité d’apporter une vraie plus-value à Cool Roof France au moment de franchir un cap et de passer d’un développement national à un déploiement mondial.

“Les gars, je crois que je suis tombé sur une innovation ultra emblématique pour Team”.

Et c’est sur le salon Pollutec que l’histoire s’est relancée. Coline Debayle, cofondatrice de Team for the Planet, a rencontré par hasard les dirigeants de Cool Roof France et leur a présenté le potentiel d’une telle collaboration.

À cette époque, les 3 fondateurs de Cool Roof France, tous quinquagénaires, avaient déjà acté leur volonté de passer la main d'ici 4 à 5 ans. Pour préparer l’avenir, ils venaient d'initier le recrutement d’un CEO (directeur général), qui venait avec une très grosse envie d’aider Cool Roof France à grandir et à prendre des parts de marché très rapidement.

D’habitude, TFTP se charge du recrutement des CEO, mais le fait qu’un entrepreneur soit déjà en place aux côtés des innovateurs fondateurs n’est pas bloquant : nous pouvons travailler avec l’équipe constituée jusqu’ici, à condition que nous soyons convaincus de la bonne constitution de celle-ci.

Nous avons alors décidé de soumettre Cool Roof France aux évaluateurs.

Quelques mois plus tard, Coolroof devient une Étoile Team for the Planet !

Alors oui, depuis l’investissement de TFTP, le chiffre d’affaires de l’entreprise a explosé. Une très forte croissance dans une start-up entraîne toujours des effets de bord désagréables :

plus de pression pour les équipes ;
des clients plus difficiles à suivre (gérer tous les ans 2 à 3 fois plus de clients est un challenge) ;
des difficultés à piloter tout ce qui se passe dans l’entreprise.

Ces symptômes, on les a observés chez Cool Roof France. Dans un premier temps, rien d’alarmant. Mais quand même, quelques “signaux faibles” nous indiquaient qu’il commençait à y avoir une ombre au tableau :

un actionnaire TFTP qui postule chez Cool Roof France et finalement renonce à rejoindre l’entreprise, percevant que le management commercial a l’air d’être particulièrement dur ;

des difficultés relationnelles avec le CEO, apparemment calme dans toutes les interactions avec l’actionnaire (nous) mais pouvant avoir par moment des interactions verbales très violentes avec les fondateurs et salariés ;
des salariés qui n’osent pas trop se plaindre mais qui commencent à perdre leur motivation ;
un turnover de plus en plus important qui touche particulièrement ceux qui ne sont pas en accord avec le mode de fonctionnement du CEO.

Avec l’équipe fondatrice, nous cherchons dans un premier temps à établir une médiation avec le CEO : lui rappeler les valeurs de l’entreprise et de Team for the Planet. Lui proposer un coaching pour mieux manager. Reprendre la main sur une partie de ses fonctions, en particulier sur certains recrutements et le management de certains salariés.

Malheureusement, ces tentatives sont infructueuses. Le temps passe, l’entreprise continue à grandir à toute vitesse, mais cela se fait en pressurisant et en établissant une relation dégradée avec les salariés. En octobre 2023, la décision est prise : il faut se séparer du CEO malgré les résultats commerciaux qui sont au rendez-vous.

Notre analyse commune est que oui, dans une entreprise en forte croissance, il peut y avoir des difficultés pour les équipes à suivre le rythme et à conserver la motivation, indépendamment de la possibilité de gagner en responsabilités et du recrutement permanent de nouvelles personnes pour faire face aux demandes des clients. Mais la situation chez Cool Roof France dépasse de loin le stade de ces frictions et, à l’évidence , le management trop dur a fait s’installer un climat incompatible avec la sérénité des collaborateurs.

Comme tout personnage et toute réalité est complexe et multi facettes, du côté de TFTP, nous conservons néanmoins de bons souvenirs avec lui, qui a clairement consacré une énergie très importante au développement de Cool Roof France et a sincèrement participé à tous les temps de vie collective et de partage organisés par Team for the Planet. On en profite pour lui souhaiter bonne continuation et espérer qu’il fera un travail sur lui-même pour mieux gérer le relationnel avec les collaborateurs et ne pas faire des résultats commerciaux un objectif unique, en dehors de toute considération de bonne gestion humaine.

Pendant que nous finalisions l’investissement dans Cool Roof France, Team for the Planet inventait le Dividende Climat. L’entrée de TFTP au capital d’une entreprise déjà en phase de commercialisation allait de pair avec la nécessité de mettre en place un indicateur permettant de mesurer la pertinence et le succès de nos investissements, au regard de la réduction des émissions de CO₂ mondiales.

La rédaction du premier protocole permettant de générer des Dividendes Climat était en cours, et nous prenions parfois l’exemple de Cool Roof France pour travailler sur le projet. Plein de questions se posaient aux experts carbone que nous avions réunis (dont le directeur du développement de Gold Standard (Hugh Salway) ou encore Pedro Faria, l’un des rédacteurs du SBTI, la bible de la mesure des trajectoires carbone mondiales).

Par exemple :

Que prendre en compte dans la diminution des émissions de CO₂ liées au coolroofing : la climatisation non utilisée ? La climatisation non achetée ? Comment savoir si la climatisation aurait été achetée si le toit n’avait pas été peint en blanc?

S’agit-il d’évaluer uniquement les économies d’énergie ou également les gaz réfrigérants (HFC) non émis ?
Quelles hypothèses d’économie d'énergie retenir ? L’intensité carbone du mix énergétique français est bien inférieure à celle d’autres pays (en raison du parc nucléaire et ENR). Et les économies d’énergie sont plus fortes quand on utilise Cool Roof France dans une région très chaude comme PACA que dans une région plus au nord comme le Pas de Calais.

Et puis, quelques mois ont passé, le Dividende Climat a été repris par une structure indépendante qui a recruté ses propres experts, fait évoluer le protocole. Brune Poirson a pris la présidence de la Climate Dividends Association, qui a été reconnue par l’ADEME et intégrée dans Net Zero Initiative (le référentiel de Carbon 4, l’entreprise de Jean- Marc Jancovici).

En 2023, on est fin prêts : les premiers Dividendes Climat sont générés par l’association, et Cool Roof France et Leviathan Dynamics sont les 2 entreprises TFTP qui font partie des 10 premières entreprises générant des Dividendes Climat (en compagnie de Décathlon notamment).

De notre côté, on finit le 31 décembre 2022 une grosse opération de levée de fonds qui s’intitule : “Opération des 100 000” durant laquelle nous passons en 5 jours de 70 000 à 105 000 actionnaires. À la fin, nous avons décidé de révéler notre compteur carbone. Ce compteur a pour but de délivrer en temps réel le nombre de kg de CO₂ économisés grâce à nos innovations.

Pour mettre en place ce compteur, notre raisonnement est le suivant.

l’association DC aura toujours 1 an de retard minimum puisqu’elle certifie les Dividendes Climat générés sur l’année écoulée ;
pour autant, nous voulons pouvoir informer nos actionnaires en temps réel (parce qu’on est harcelés de toute part pour donner des infos précises sur l’impact de nos innovations) ;
ce qu’on peut faire, c’est prendre les données disponibles auprès de nos Étoiles et faire une approximation très pessimiste du nombre de tonnes de CO₂ évitées générées par leurs ventes.

Ce raisonnement nous amène à publier un compteur carbone qui agrège les émissions de CO₂ de Cool Roof France et de Léviathan Dynamics.

On arrive ainsi à une fourchette allant de 11 000 à 30 000 tonnes. On prend la valeur la plus pessimiste et on publie, très fiers de nous, notre compteur.

L’association Dividende Climat, de son côté, commence son travail indépendant et méticuleux.

Dans un premier temps, Simon, un des experts de l’association, nous donne des chiffres qui correspondent à nos projections :

Bref, tout à l’air de rouler. (Limite “un peu trop” alors qu’on est habitués à ce que rien ne se passe comme prévu).

Sauf que…

Sauf que les données communiquées par Julien, le CEO de l’époque, sont erronées. Tout simplement parce qu’il a retenu comme hypothèse le CO₂ évité par Cool Roof France dans les régions les plus chaudes (celles du sud de la France) et qu’il a appliqué les économies d’énergie sur la totalité des installations, alors que pour être éligible au Dividende Climat, il ne faut le faire que sur celles qui disposent d’une climatisation.

Le mail de Simon est sans appel : on ne va pas pouvoir retenir ces chiffres-là pour les économies de CO₂ pour l’année 2022 :

Simon ouvre néanmoins la porte à ce que les émissions de CO₂ prises en compte soient augmentées dans les années à venir, notamment en mesurant le nombre de clients qui ont choisi le coolroofing à la place de l’achat d’une climatisation, ainsi que la prise en compte des diminutions de fuites de gaz HFC, qui, elles, ont un effet très fort sur le réchauffement climatique.

En décembre 2023, nous corrigeons donc notre compteur de CO₂ à la baisse et expliquons à nos actionnaires notre erreur.

À peu près en même temps, Capucine, l’incroyable recruteuse maison de Team for the Planet, se met en chasse, pour trouver un CEO qui soit à la fois incroyablement bon ET qui accepte de travailler au fin fond du fond du Finistère (déjà littéralement le “bout du monde”).

(Image volée de Capucine partant à la chasse au CEO - ses munitions sont des philtres d’amour pour la planète)

Après d’intenses recherches, c’est finalement Louis Cabaud, un entrepreneur qui a du chien, doté d’une très longue expérience en tant que Directeur général de PME, mais aussi d’intrapreneur et de “retourneur”.

“Retou quoi” me direz vous?

Un retourneur, c’est un dirigeant qui prend la tête d’une entreprise en difficulté et qui la relance en trouvant un nouveau souffle ou un nouveau modèle économique.

Ici, la mission n’est pas de relancer une entreprise en difficulté, puisque Cool Roof France est en croissance rapide, mais de trouver un style de management et un rythme de développement qui soit à la fois ambitieux et respectueux des gens.

Les 3 grands challenges de Louis, en arrivant, sont les suivants :

Rattraper les chantiers qui ont été mal réalisés en raison de la stratégie de développement uniquement fondée sur le nombre de clients au détriment de la qualité. Quitte à ce que Cool Roof France stagne pendant une période et voit ses marges diminuer. Le plus important, c’est que chaque client soit satisfait.
Mettre sur pied une nouvelle équipe commerciale et surtout une formation permettant à toute personne souhaitant se mettre au coolroofing de devenir applicateur avec la même efficacité.
Structurer la R&D autour de la mise en pratique du robot nettoyeur et de l’amélioration de la formule pour supprimer les fameux PFAS et ainsi sécuriser définitivement la fin de vie des toits (et donc de la peinture Cool Roof France). Pour cela, le recrutement d’un ou une CTO est confié à Capucine.

Et puis, il y a LE challenge de Cool Roof France : en tant qu’Étoile la plus avancée et déjà en développement international, il faut se pencher sur la question de la licence libre. Plusieurs rendez-vous ont eu lieu pour chercher la bonne formule.

On vous en dit plus au prochain épisode…

Stay Tuuuuned !!!

Cool Roof France

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Często zadawane pytania

Plusieurs interactions ont lieu lorsque le rayonnement du soleil frappe la toiture. Une partie du rayonnement est réfléchie. L’autre partie du rayonnement est absorbé par la toiture, ce rayonnement va ensuite être réémis :

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