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Air Booster

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Je nachdem, wie die vorgeschlagene Lösung mit den von Team for the Planet angestrebten Arten von Innovation übereinstimmt, werden "Team-Punkte" vergeben. Sie entsprechen der Analyse mehrerer Faktoren :

  • Wirkungspotenzial: durchschnittliche Bewertung der Wirkung > 4 => 0,5 Punkte / wenn > 4,15 => 1 Punkt.
  • Generelle Übereinstimmung: Alle Durchschnittsbewertungen der 6 Auswahlkriterien > 2,5 => 1 Punkt.
  • Favoritenrolle: Prozentsatz der Bewertungen, die ermessen, dass die Innovation als Top-Innovation eine tiefgreifende Wirkung gegen Treibhausgasemissionen erzielen kann > 20% => 1 Punkt.
  • Ausrichtung: Die Innovation entspricht mit mehr als 90% dem Wirkungsbereich von Time => 0,5 Punkte + ausreichender Reifegrad der Innovation => 0,5 Punkte.
  • Soziale Akzeptanz: Ergebnis der semantischen Analyse der Kommentare > 0 => 0,5 Punkte/ wenn > 3500 => 1 Punkt.
83 Bewertungen

Une solution bas-carbone qui réduit la facture de chauffage jusqu'à 80%.

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Stadium bei der Investition

Prototyp.

Der erwünschte Hebeleffekt
Energieeffizienz
Die Branche
Energie
Entdecken Sie unsere Tätigkeitsfelder arrow_forward
🌿
Unternehmen gegründet in September 2019
Gründer Christophe Fourcaud
Personalbestand -
🫶
Datum der Eingabe von TFTP 12. Februar 2024
Investition von TFTP 1.500.000 €
Besitz von TFTP 33,33 %

Das Projekt im Detail

Welches Problem wird gelöst?

La solution bas carbone R' Booster permet de réduire la facture de chauffage et l'empreinte carbone des bâtiments à ossature métallique jusqu'à 80%. Elle est 3 x plus puissante que le photovoltaïque.

Wie wird es gelöst?

La solution R' Booster transforme les murs des bâtiments métalliques en radiateurs géants. L'hiver, alors qu'il ne fait que 10°C à l'extérieur, il est possible de récupérer de l'air à 51°C. Cela permet de chauffer en hiver, rafraichir la nuit en été et sécher des denrées alimentaires ou des matériaux.

Wer sind die potenziellen Kunden?

La solution s'adresse à l'ensemble des propriétaires et utilisateurs de bâtiments métalliques (bureaux, industriels, commerciaux, de stockage, agricoles). Soit plus de 16 millions de m2 chaque année rien qu'en France.

Inwiefern differenziert sich diese Lösung von anderen?

La solution R' Booster est plus polyvalente, plus performante et moins chère. De plus, R' Booster possède le Label International Solar Impulse et est protégée par 2 brevets.

Das Team

Christophe Fourcaud Fondateur

Fondateur
Christophe Fourcaud : l’homme dont l’entreprise brasse de l’air (chaud)
Une histoire de fesses peut-elle être à l’origine d’une innovation majeure pour l’avenir du climat ? Oui. Vraiment. Mais ce n’est pas ce que vous croyez, et mieux vaut laisser la parole à Christophe Fourcaud pour expliquer l’affaire… Il en rigole encore aujourd’hui. “Airbooster est né au retour de la plage avec un ami, en hiver. Il y avait du soleil ce jour-là. On s’est assis sur l’aile de nos voitures, et on a pris le pari de savoir à quelle température étaient nos postérieurs. On a constaté à la caméra thermique que certaines parties de la taule, les plus verticales, étaient à 60 degrés.”
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Un quidam se dira simplement qu’avoir le popotin qui chauffe contre la carrosserie de la voiture en plein hiver, c’est rigolo. Un passionné de thermodynamique comme Christophe (qui est aussi passionné de beaucoup d’autres choses, on va y revenir…) se dira quant à lui que ce serait pas mal de se servir utilement de cette observation. Cette chaleur-là est gratuite et elle pourrait servir, pour peu que l’on sache l’exploiter.
Quand le bardage extérieur devient un radiateur
Par exemple, imaginez qu’à la place de la voiture, vous ayez un bâtiment au bardage métallique. Même en plein hiver, dès lors que le soleil veut bien se montrer, ce bâtiment “récupère” de la chaleur au niveau de ses murs, et ce quelle que soit la température extérieure. Si l’on se sert du système de ventilation pour faire circuler l’air extérieur à l’intérieur, on fait mécaniquement grimper la température sans avoir à allumer le chauffage.
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Fort de cette constatation, Christophe a créé Airbooster en 2018, une entreprise dont il est le CEA et qui équipe des centres commerciaux, des bureaux, des bâtiments industriels, logistiques et agricoles. “Certains clients souhaitent réduire leur facture d’énergie” précise Christophe. “D’autres veulent lutter contre les canicules, ou bien réduire leur empreinte carbone.” Et de toute façon, pour le secteur marchand, s’équiper devient nécessaire : la loi impose que d’ici 2030, tous les bâtiments commerciaux de plus de 1000 mètres carrés réduisent leur consommation énergétique de 40 %.
Efficace en été comme en hiver
Dans ce cadre, la solution Airbooster est intéressante puisqu’elle permet de réduire jusqu’à 83 % de la facture de chauffage. On évite au passage d’envoyer quelques milliers de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Et le plus beau ? “C’est low tech. On vient tout simplement combler les nervures des bardages pour que cela fonctionne. Finalement, notre technologie permet de stabiliser et de sécuriser le coût de l’énergie pour les entreprises. On évite le chômage et les licenciements quand les prix du gaz et de l’électricité augmentent.”
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S’il faut parler un peu de chiffres, précisons qu’Airbooster permet de récupérer 600Wc par mètre carré équipé. C’est quatre fois plus efficace que le photovoltaïque. “Et en été ?” demanderont les mauvaises langues. “Est-ce que cela ne fait pas augmenter drastiquement la chaleur à l’intérieur du bâtiment ?” Eh bien non, au contraire : durant la nuit, le bardage rafraîchit. Le matin, c’est de l’air frais qui est distribué à l’intérieur du bâtiment.
Mais au fait, comment Christophe en est-il venu à créer Airbooster ? Car, soyons sérieux, cela n’est pas venu seulement d’une affaire de voitures et de postérieurs… Pour comprendre, il faut remonter le temps, à une époque où Christophe, Bordelais de naissance, est étudiant : “Mon bac en poche, j’ai fait des études de photographie et j’ai travaillé pendant dix ans au centre d’imagerie spatiale pour le ministère de la Défense. Je m’occupais des images satellites et des images prises par les avions de chasse.”
Un hyperactif brillant
On est encore loin d’une solution de chauffage thermodynamique. Mais déjà, Christophe se montre enthousiaste. Plus que cela en fait. Passionné. Apprendre, chez lui, est une obsession. Qu’un sujet le stimule intellectuellement, et il fonce. C’est ainsi qu’il se retrouve à se former en gestion de projet informatique. Rapidement, il se met à donner des cours dans plusieurs écoles destinées aux ingénieurs en informatique. Quelques années de plus et il devient directeur puis monte une école : Sup Info Bordeaux. Parallèlement, il se forme à… la trufficulture. Oui oui, l’art de faire pousser les champignons. Cette soif d’apprendre, toujours.
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Et comme Christophe n’aime manifestement pas faire les choses à moitié, il crée une truffière non loin de Bordeaux. Et… ah, a-t-on précisé qu’en 2010, il dépose un brevet dans le secteur du photovoltaïque ? Ȧ écouter l’intéressé, on a le sentiment d’avoir affaire à un formidable couteau suisse, capable de dégainer des compétences quel que soit le domaine d’activité. “J’ai toujours été curieux”. Le mot semble faible et lorsqu’on lui fait remarquer cette hyperactivité, il plaisante : “C’est peut-être une pathologie grave mais je vis avec !” Pour autant, nous sommes toujours loin d’Airboster. Patience, on y arrive.
Christophe prend encore le temps de monter une centrale photovoltaïque en Dordogne. Il revient un moment à la gestion d’écoles. Puis il a cette intuition que l’on pourrait utiliser les surfaces verticales pour exploiter au mieux la chaleur que le soleil met à notre disposition. En fait, ce n’est pas seulement une intuition. Quelque chose le taraude : “Mon grand-père a été l’un des premiers à se mettre à l’agriculture bio après la guerre. Mes parents ont fait pareil. J’ai baigné dans cette idée que la planète est importante et qu’elle doit être préservée. J’ai eu envie d’arrêter les écoles privées : je voulais retrouver un sens à ce que je faisais.
Il a alors 49 ans. Presque cinq décennies : un bel âge pour se lancer un nouveau défi. Et cela tombe bien : à ses heures perdues, Christophe s’est intéressé à la thermodynamique. Un peu. De quoi être en mesure de discuter avec des docteurs spécialistes de cette science.
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L’aventure démarre avec un incubateur
Ce projet-là cependant, il ne le mène pas seul. Mathieu Dessans, un chargé de mission, devient le directeur technique d’Airbooster. “D’une certaine façon, c’est un cofondateur !” note Christophe. L’aventure démarre grâce à un incubateur : Bordeaux Techno West. L’entreprise bénéficie d’une structure, notamment pour la phase de recherche et développement, et le créateur touche-à-tout reconnaît que cela lui a donné un cadre : “Je suis créatif, mais assez bordélique. Je pars vite dans tous les sens…” Pour autant, Airbooster se développe sans encombre : sans sortir de l’incubateur, l’entreprise acquiert ses propres locaux, avec du matériel de découpe laser pour fabriquer les produits.
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Et ça marche. Airbooster, on l’a dit, équipe toutes sortes de clients. Parmi ceux-ci, API distribution, qui vend du matériel d’apiculture, mais aussi la RATP intéressée par la solution pour l’un de ses bâtiments de maintenance à Montreuil. Un autre chantier a été mené au profit de l’UIMM non loin de Bordeaux : “On a refait l’une des façades de leur CFA. Il y a maintenant 220 mètres carrés actifs : c’est comme si on y avait installé 160 radiateurs électriques, mais dès qu’il y a du soleil, c’est gratuit.” Actuellement, 80 projets d’étude sont en cours chez Airbooster et l’entreprise prévoit de commercialiser dès 2025 un produit destiné aux particuliers.
Un an de discussion avec TFTP
Naturellement, ce succès ne pouvait échapper longtemps à Team for the Planet. Le consortium entre dans la danse deux ans et demi après la création d’Airbooster. Christophe se souvient que l’affaire ne s’est pas faite dans un premier temps : “Les évaluations étaient bonnes, le comité scientifique était convaincu, mais je venais de boucler une levée de fonds. On a donc pris le temps de discuter.” Au bout d’un an, l’entreprise doit accélérer : il s’agit maintenant de se muer en un véritable outil industriel. Dès lors, le rapprochement avec TFTP fait sens. “Ils ont investi 1,5 million. Nous étions trois, nous sommes passés à onze, et nous recrutons encore.”
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Airbooster n’est plus une start-up, mais une jeune entreprise innovante, qui a de surcroît acquis ses lettres de noblesse en obtenant en 2023 le label Green Tech du ministère de la Transition écologique. Mais cela serait peu de chose sans la force que Christophe insuffle à l’entreprise : “J’essaie de faire attention à ma vie de famille, mais j’arrive au travail à 7h30 et je repars à 20h.”
Pour autant, il prend garde à ne pas exiger le même rendement des salariés : “J’ai suivi des cours de management pendant huit ans pour m’améliorer. L’humain est au centre de tout. On doit motiver les collaborateurs, les rendre fiers. Je suis exalté, passionné, je pense que mon  travail est de donner une énergie, une impulsion…” En tant que CEA, est-il exigeant ? “Oui” confesse-t-il. “Mais j’adore transmettre.” Estime-t-il être un bon manager ? Il sourit : “Disons qu’à force, je suis sans doute devenu moins mauvais !”
Ce qui est certain, c’est que Christophe est profondément optimiste dès lors que l’on parle de nature humaine : “Quand j’étais en sixième, mes parents ont été convoqués au collège. Globalement, on me traitait d’âne. Mais ça ne m’a pas empêché de construire peu après un laboratoire de photographie dans ma chambre. L’être humain peut faire beaucoup de choses.” Une petite nuance tout de même : “C’est dommage qu’il ne le souhaite pas toujours…”
Son optimisme, Christophe l’affiche aussi dès lors que l’on évoque l’avenir de notre planète. Bon… d’abord, selon lui, il faudra tout de même passer par une phase difficile : “On vit un cycle qui va sans doute s’aggraver encore, avec des désordres économiques et climatiques…” Il ose parler de chaos à venir. Mais évoque juste après les travaux du prospectiviste et écrivain Marc Halévy : “Dans dix à vingt ans, on retrouvera un état d’esprit différent, positif, une nouvelle manière d’aborder l’avenir. Je suis un optimiste de moyen terme !”
Lui, en tout cas, veut que ses enfants puissent le regarder fièrement, comme on regarde quelqu’un qui a apporté sa pierre à l’édifice d’un projet fondamental. D’où, sans doute, le choix de se lancer dans l’aventure Airbooster. Quand il ne travaille pas, Christophe fait de l’escalade, de la randonnée et du vol à voile. Une manière, peut-être, de se rapprocher un peu de cette nature qu’il cherche à préserver. Et il lit dans la presse scientifique les sujets qui l’intéressent : “Je suis curieux…” On pensait bien l’avoir compris.
Moralité de toute cette histoire : si vous apercevez un jour une personne qui se chauffe les fesses sur la carrosserie de sa voiture, ne ricanez pas : peut-être est-elle en train de donner vie à la prochaine innovation qui permettra de préserver notre planète.